Les risques professionnels et les vêtements de sécurité

Le port des vêtements de sécurité est obligatoire dans certaines circonstances : environnements poussiéreux, manipulation de produits nocifs, manutention d’outils tranchants, pulvérisation de pesticides… La protection à adapter dépend du risque à maîtriser. Cet article vous livre quelques informations sur les risques professionnels et les vêtements de sécurité.

 

Les principaux risques professionnels

 

En fonction du secteur, les employés sont exposés à des risques professionnels plus ou moins graves dans différentes situations :

 

  • risque de noyade ;
  • risque chimique (gaz, liquides, poussières…) ;
  • risque biologique ;
  • risque de chute ;
  • risque thermique (vent, flamme, chaleur, froid, projection de métaux en fusion, froid…) ;
  • risque électrique et électrostatique ;
  • risque mécanique (perforation, déchirures, coupure…) ;
  • risque dû à la mauvaise visibilité (routes, chantiers…).

Non port d’EPI, les conséquences

 

Certains métiers présentent des risques. L’employeur doit mettre à la disposition des travailleurs des équipements de protection individuelle conforment à la règlementation des vêtements professionnels. Ces derniers permettent de prévenir les accidents et de préserver la santé des travailleurs. Dans le cas où les salariés ne portent pas des EPI, ils sont exposés à différents dangers pour leur santé et pour leur travail. Selon la gravité de leur faute, ils encourent une sanction disciplinaire comme : avertissement au licenciement, perte d’indemnisation, licenciement, sanctions disciplinaires…

 

L’employeur encourt aussi quelques risques en cas d’accident sur les lieux de travail. Il n’est pas exonéré de sa responsabilité civile et pénale. Il risque de payer une amende ou d’être emprisonné.

 

Comment influencer le port des équipements ?

 

Dans une entreprise, encourager ses employés à porter des EPI n’est pas facile pour l’employeur. En portant des EPI, les salariés pourraient sentir une certaine gêne. Pourtant, ils sont protégés. Pour inciter les ouvriers à porter des vêtements de sécurité, l’employeur a plusieurs solutions :

 

  • afficher une note de service en vue d’améliorer le taux d’utilisation en y indiquant toutes les informations sur le port des vêtements de travail ;
  • former les employés à l’utilisation des EPI pour prévenir les accidents et les dangers ;
  • sensibiliser oralement (plus impactant) les travailleurs ;
  • établir des règlements intérieurs via des panneaux (sur les chantiers).

Si les consignes sur les matériels de sécurité ne sont pas claires ni insuffisantes, l’employé est en droit de se défendre.

 

Comment avoir des vêtements de travail ?

 

La loi exige que l’employeur fournisse des tenues de travail pour tous ses employés s’ils sont exposés à des risques professionnels. L’employeur doit gratuitement fournir des vêtements de protection et des EPI à ses salariés pour exécuter leur travail en toute sécurité. Cela n’a rien avoir avec le statut du contrat du travailleur (CDI, CDD, Interim…). Les chaussures de sécurité font aussi partie des équipements de protection individuelle que l’employeur doit donner gratuitement aux travailleurs. Voici quelques vêtements de travail :

 

  • vêtements contre les risques mécaniques ;
  • vêtements ininflammables contre la chaleur et la flamme ;
  • vêtements contre les intempéries et le froid ;
  • vêtements contre les risques chimiques ;
  • vêtements contre les chutes de hauteur ;
  • vêtements de flottaison ;
  • etc.

Dans le cas où le port des tenues de travail est imposé, c’est l’entreprise elle-même qui prend en charge l’entretien, la réparation et les remplacements des EPI.

La chaussure de sécurité : zoom sur ses composants

Quels sont les éléments constitutifs de la chaussure de sécurité ?

Les professionnels qui travaillent sur les chantiers sont nombreux à porter des équipements de protection individuels à l’exemple des chaussures de sécurité. Bien que ce modèle d’EPI puisse sembler assez simple, il faut le choisir en fonction de ses composants. En voici davantage sur la composition des chaussures de sécurité.

Les éléments constitutifs et matériaux composant la tige

La tige est tout ce qui est visible au-dessus de la semelle. Concernant le matériau qui compose la tige de la chaussure, il est préconisé de choisir une matière qui résiste à l’eau, qui respire et qui soit solide. Dans cette optique, vous pouvez miser sur le cuir naturel, le velours ou encore le cuir huilé.
D’autres éléments indispensables à la fermeture sont également visibles sur la tige. Cela concerne notamment la fermeture de l’EPI. Vous pouvez choisir une paire de chaussures à lacets, mais vous verrez également des modèles à scratch sur le marché. D’autres prototypes arborent une fermeture zippée, ce qui est visible sur les rangers de sécurité.

Quid de la composition de la doublure intérieure ?

La doublure de vos chaussures de sécurité se choisit aussi avec dextérité. Pour vous permettre de faire face à l’hiver, optez pour une doublure en laine.
Pour rallonger la durée de vie de ces EPI, les fabricants les équipent de divers éléments dont le sur-embout qui optimise la résistance de l’accessoire à l’abrasion. Les chaussures de sécurité embarquent un talon renforcé et des protections supplémentaires au niveau du métatarse et de la malléole.

Quelles semelles pour les chaussures de sécurité ?

Vous retrouvez jusqu’à 4 semelles sur vos chaussures de sécurité.
Déjà, il y a la semelle intérieure ou semelle de propreté qui optimise le confort de port de votre auxiliaire. Elle est souvent faite en mousse EVA.
La semelle intermédiaire se situe entre la semelle extérieure et la semelle intérieure. Elle est faite en PU ou en EVA.
La semelle anti-perforation est conforme à la norme EN 20345. Comme son nom l’indique, elle protège vos chaussures contre les risques de perforation.
La semelle extérieure ou semelle d’usure est souvent conçue en caoutchouc. Elle résiste à l’abrasion et arbore des capacités antiglisse.

L’importance de l’embout de protection

Cette partie est aussi connue comme étant la coquille de protection de l’EPI. Elle est fondamentale aux chaussures de sécurité. Cet élément de sécurité répond aussi à la norme EN 20345. Vous avez le choix entre l’embout métallique et l’embout composite. Cet élément vous protège contre le risque d’écrasement des orteils.

Quelles sont les réglementations d’un vêtement professionnel ?

Contrairement au port d’un équipement de protection qui est obligatoire et réglementé, le vêtement de travail soulève bon nombre de questions. Une tenue de travail peut-elle être imposée ? Qu’est-ce qui justifie un tel vêtement ? Qui doit payer ce vêtement ? Quelles sont les modalités concernant l’entretien de l’habit ? Qui va payer pour l’entretien de la tenue de travail ? Le temps d’habillage et de déshabillage fait-il l’objet de contrepartie ? Nombreux employeurs et salariés cherchent des réponses, sans savoir qu’elles sont présentent dans la loi.

Mise à disposition des vêtements de travail

Pour des questions d’image, d’hygiène ou de sécurité, le port d’un vêtement spécifique au contexte du travail est souvent obligatoire. L’employeur impose donc une tenue à ses salariés. Et il doit y avoir une justification. Dès qu’une tenue est imposée, l’employeur a pour obligation de la fournir gratuitement. Si l’environnement de travail est insalubre et/ou salissant, l’employeur est tenu de fournir des vêtements de travail gratuitement (Code du travail, art. R. 4325-95).

Entretien des vêtements de travail

Du moment qu’un vêtement est imposé, l’employeur doit en assumer l’entretien afin que le salarié n’ait pas de charge financière (Code du travail, Art. L. 4122-2).

Pour ce faire, il existe diverses solutions afin de prendre en charge l’entretien de la tenue de travail. Ces modalités sont définies par des conventions ou accords collectifs de travail, le contrat de travail et les usages.

-Un partenariat avec une société de nettoyage externe qui assure l’entretien des vêtements professionnels

-Une prime de nettoyage versée aux salariés dans le but de couvrir les frais d’entretien.

-Le remboursement des frais d’entretien, sur présentation d’un justificatif.

-La mise en place d’installations de nettoyage sur le lieu de travail. Cela peut être contraignant car il y a des risques de panne, les équipements doivent être adaptés au nombre d’employés, il faut respecter les différentes normes.

Temps consacré à l’habillage et au déshabillage

L’employeur doit donner des compensations lorsque le port d’un vêtement est obligatoire et que le salarié doit s’habiller sur le lieu de travail. Ces compensations peuvent être sous forme financière ou en temps de repos. (Code du travail, Art. L. 3121-3).

Conclusion

Lorsqu’un employeur impose, avec justification, un vêtement de travail, celui-ci doit fournir gratuitement et prendre en charge les frais d’entretien occasionnés. L’employeur est également tenu de compenser le temps nécessaire à l’habillage et au déshabillage.

Quel vêtement de travail choisir lorsqu’on est employé municipal ?

Associer sécurité et confort est indispensable pour choisir sa tenue quand on est employé de mairie. Toute tenue adaptée dépend de divers éléments comme la météo, les saisons ou encore les types d’activités. Nous vous dévoilons les critères à prendre en compte pour bien choisir son vêtement de travail lorsque l’on est employé municipal.

Des vêtements pratiques et confortables

Même si le confort est un critère primordial que l’on travaille en extérieur ou en intérieur, il est particulièrement appréciable pour les employés de mairie dédiés aux chantiers en plein air. Mouvements répétitifs, aléas de la météo et déplacements fréquents requièrent une tenue peu encombrante tout en étant performante d’un point de vue thermique et sécurité. Les vestes légères sont donc privilégiées et les chaussures de sécurité indispensables. On préfère des vestes et pantalons munis de nombreuses poches, zippées, pour transporter facilement de petits outils pratiques.

Une tenue pour chaque saison

Hiver ou été, il est possible d’adapter sa tenue de travail en mairie, que l’on soit agent de voirie, en charge de l’entretien ou des espaces verts.

En hiver

Une veste ou parka de travail, avec manches élastiquées pour maintenir le corps au chaud et un pantalon épais sont les éléments de base. Des gammes de vêtements thermiques existent pour garder une température corporelle optimale tout en étant libre de ses mouvements. Munies de poches multiples, ces combinaisons sont pratiques et peu encombrantes.

En été

Pour être protégé sans surchauffer, le bermuda de travail est idéal. Avec ses poches larges et sa longueur au niveau du genou, il est facile à porter au quotidien. Quand la température monte, un t-shirt en tissu respirant est de rigueur afin d’évacuer la transpiration. Pour les fraîches matinées de printemps ou d’été ou en cas de pluie, une veste de travail légère, à capuche, est préconisée.

La tenue de travail de l’employé municipal : la sécurité avant tout

En travaillant en extérieur, l’employé de mairie est confronté aux automobilistes, cyclistes et passants. Afin d’être vu et d’éviter les incidents, les vêtements de travail sont munis de bandes réfléchissantes. Des parkas, pantalons, combinaisons et bermudas avec bandes réfléchissantes plus ou moins larges ou encore un gilet fluo sont nécessaires. La tenue de travail d’un employé municipal est complétée de chaussures de sécurité afin d’éviter toute blessure. En cas de visite d’un chantier d’un employé de mairie, des coques de sécurité peuvent être utilisées. Adaptables sur tout type de chaussure, elle mettent les pieds à l’abri des chocs. Pour assurer ses missions quotidiennes dans le confort, un employé municipal a besoin de vêtements de travail résistants, adaptés à la saison et sécurisés. Ces critères sont indispensables pour choisir des vêtements de travail performants. Déclinés en plusieurs styles et couleurs, ces vêtements s’adaptent à toutes les professions : espaces verts, propreté ou voirie.